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Publié le par Thierry Berthou

" Aujourd'hui, les différentes dimensions de l'intégration se sont autonomisées. Elles passent souvent par d'autres canaux que l'institution scolaire, et l'ensemble des acteurs ou usagers se trouvent en situation délicate. Les enseignants se sont retrouvés de plus en plus avec des publics « à conquérir », qui doutent de l'utilité de l'école. Les élèves sont soumis à une compétition féroce, dont les règles sont opaques. C'est aux acteurs eux-mêmes (élèves, enseignants, parents, etc.) de construire, par leur expérience, le sens et la motivation. Les élèves doivent par exemple percevoir en même temps l'intérêt culturel et l'utilité sociale de leurs études, ce qui n'est pas une évidence, particulièrement pour les couches populaires.

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que l'école soit en débat . La critique de l'école, et donc les propositions de changement se font aujourd'hui selon deux axes principaux. Le premier est la question séculaire de l'égalité et de la démocratisation. Sur cet aspect, les critiques néolibérales ou républicaines dénoncent principalement le pédagogisme, c'est-à-dire la pédagogie du contrat, de la négociation et de l'autonomie de l'élève."
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